vendredi 20 mars 2009

surréagisme.

Sirènes qui se rongent, à pleines dents, dans la haine
pétrissent puis fleurissent d'autant de peine,
reculent les mardis plats de chaque semaine,
refusent toutes ces allergies qui se déchainent.

Fourmis qui saisissent le secret de l'univers,
à petits pas, à petites morsures, échappent au mystère.
Fourmis qui fournissent sermons à tort et à travers,
creusent la graine apocalyptique dans leur fourmilière.

Mégots qui s'accumulent aux pieds d'une inertie,
en tapis, en pentes, en mots, en micro-vides facis,
mémoires d'une passion qui brulait sans répit par ici,
poudre grise, poudre blanche, foudre noire, épilepsie.

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