mercredi 29 octobre 2008

miroir, mon beau miroir.

Des miroirs couvrent l'intérieur de mon coeur. Chaque coin, chaque repli, soigneusement pavé de petits morceaux de miroirs polygonales. Chaque petit détail qui se réfugie dans les tendresses de mon coeur se trouve amplifié et multiplié par millions. Chaque nom qui trouve son chemin vers les recoins de mon ceour se trouve gravé par milliers sur ses parois sans jamais retrouver son origine.
Des reflets et des réflexions, des convergences et des divergences, avec chaque battement, chaque flot de sang, chaque bouffée d'oxygène. Toutes les passions, toutes les croyances, tous les rêves, tous les coups de coeur de mon coeur se recroquevillent sur ses parois et se réjouissent de leur incertitude, leur fragilité, leur vanité et sans aucun souci, s'y prolifèrent et s'y propagent... jusqu'à l'étouffer.
Et chaque bouffée d'oxygène se trouve suffoquée, chaque flot de sang bloqué, chaque battement choqué. Et mon coeur saigne un peu plus. Des fissures effritent les miroirs de mon coeur. Et il saigne un peu plus. Chaque paroi, chaque petite surface se frotte contre l'autre, tectonique des plaques de mon coeur.
Chaque fois un peu plus. Dans l'attente silencieuse de l'éruption cardiaque. Un volcan d'émotions. Sauriez-vous à quoi ressemble une pluie de miroirs?

vendredi 17 octobre 2008

complément d'objet direct.

Je relisais mon blog et j'ai réalisé que les 2 idées les plus récurrentes sont celles de l'oubli et de la course.
J'ai réalisé aussi que courir m'est venu beaucoup plus naturellement à Paris qu'ici. Je ne sais pas exactement quelles conclusions en tirer, sauf celle de la légèreté. Troisième idée très récurrente dans mon blog, pesanteur, lourdesse, légèreté.
C'est bizarre. Et fascinant. De se dépayser. D'être seule dans un monde totalement nouveau. Je donnerai tout pour revenir, pour revivre et resavourer ces moments-là. Peut-être que ça ne sentira plus le nouveau... Je ne sais pas.

Ca m'a tellement bouleversé, ce voyage. J'en suis satisfaite. Ca fait tellement longtemps que je ne me suis pas sentie satisfaite. Feels good. J'espère que ces post-réflexions dureront beaucoup plus qu'une semaine ou deux, comme est leur habitude.

Merci, à ce blog pour m'avoir permis d'aller à Paris.
Merci, à tous ceux qui m'ont encouragée quand j'en avais besoin.
Merci, à Georges de m'avoir accueillie :)

Rassasiée.

mercredi 15 octobre 2008

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la nostalgie de paris s'installe.