tag:blogger.com,1999:blog-11997568391019211912024-03-05T10:12:23.834+02:00fétichisme.des lettres.Nsrn Srkshttp://www.blogger.com/profile/06474569523185918323noreply@blogger.comBlogger41125tag:blogger.com,1999:blog-1199756839101921191.post-44049134260269546362011-04-15T08:03:00.003+03:002011-04-15T08:08:12.019+03:00paradoxes.<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">Pleurer de la risibilité de la vie<br />
Rire de la tragédie du temps<br />
Crier d’autant de constance et de calme<br />
Se taire parmi la cacophonie des gens<br />
Chercher l’autre pour trouver soi<br />
Nier l’autre pour préserver le moi<br />
Ouvrir les bras à l’amour<br />
et puis les refermer pour l’emprisonner<br />
Banaliser le vécu par peur des souvenirs<br />
Vivre sa mortalité par peur de l’oubli<br />
Courir pour rattrapper le temps perdu<br />
Se figer pour échapper au temps qui court<br />
Chercher le contraste pour trouver un équilibre<br />
Perdre son équilibre par amour de l'excessif.<br />
<div style="text-align: left;">.........................................................................................................</div><br />
<div style="color: #c27ba0;">Pour une raison ou une autre, je trouve de plus en plus difficile d'écrire des trucs à l'image de ce blog. Je trouve encore plus difficile de partager ce que j'écris. Pourtant, je suis sûre que ça reviendra. </div><div style="color: #c27ba0;"><br />
</div><div style="color: #c27ba0;">Entre-temps, pour ceux qui s'y intéressent, voici mon nouveau blog orienté design. Pourvu qu'il n'aura pas le même sort que celui-ci :)</div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="color: #a64d79; font-size: large;"><a href="http://adesignerbyday.blogspot.com/">A designer by day, an escapist by night.</a></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><a href="http://www.blogger.com/goog_734459337"><br />
</a><a href="http://roqoqo.blogspot.com/"></a></div><div style="text-align: left;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"> </div></div>Nsrn Srkshttp://www.blogger.com/profile/06474569523185918323noreply@blogger.com15tag:blogger.com,1999:blog-1199756839101921191.post-47052151502299829032010-05-08T23:20:00.005+03:002010-05-08T23:49:06.562+03:00fort con.Rien ne m'invite plus à me mêler dans la foule toxique de l'impossible. Je préfère m'installer seule à l'ombre de mes futurs souvenirs et me basquer dans les rayons d'une indifférence normale. Normale. Toute une vie passée à fuire ce mot. Rien qu'un mot. Normal, le conforme à la norme. Fuire et courir pour rattraper l'anti-conformisme. Se définir par l'anti-conformisme. Se battre des bras et des pieds pour renoncer à la masquarade qui débute avec le cri natal. La moquerie. Le normal est devenu tel parce que ca marche, parce que ca a battu la preuve de la longévité. <br />Renoncer à l'évident. Creuser et creuser de nouveaux chemins dans une histoire longtemps établie. L'histoire naturelle de la nature humaine. Une course à part, mais une course tout de même. Non. Rien ne me séduit plus que la nature morte. Rien que l'immuable, le figé. Magie statique. Magie d'un corps qui ne bouge plus qu'à la lenteur presque inerte d'une inspiration et d'une expiration. <br />L'inspiration qui s'expire. <br />Le temps coule, insulté par la perte de ses pouvoirs, de son sens. <br />Rien ne m'invite plus à la souciance de la vie. Vivre mort, c'est sauter toutes les étapes, aller du cri natal vers le silence mortel en un pas paisible. <br />Pourquoi. Le mot qui bascule tout. <br />Pourquoi pas. Chacun retrouve finalement son propre refuge comfortable. <br />Comfort conforme ou inconforme. <br />Fort comfort.<br />Fort con. <br />A ta santé!Nsrn Srkshttp://www.blogger.com/profile/06474569523185918323noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1199756839101921191.post-45043568742242165892010-03-15T19:12:00.003+02:002010-03-15T19:30:37.647+02:00Il faudrait apprendre.Il faudrait apprendre que nos priorités sont nos priorités et qu'il ne faut jamais les changer pour n'importe qui.<br /><br />Il faudrait apprendre que l'amour d'un vrai ami est le seul sur lequel on pourra compter pour toujours.<br /><br />Il faudrait apprendre que l'identité n'est qu'une illusion, qu'il ne faut pas s'obséder à etre soi-meme ni à etre ce que l'autre désire que l'on soit. Il faut justement etre.<br /><br />Il faudrait apprendre que notre intuition ne nous triche pas, que s'il y a quelque chose qui cloche ce n'est pas une idée qu'on se fait. Il y a vraiment quelque chose qui cloche.<br /><br />Il faudrait apprendre que quand il y a quelque chose qui cloche, cela ne vas pas tarder à nous assourdir et qu'il vaut mieux agir tot que tard.<br /><br />Il faudrait apprendre que l'amour est non mérité, qu'il existe ou n'existe pas, que tout l'effort qu'on peut faire pour le mériter peut bien s'évaporer en une seconde.<br /><br />Il faudrait apprendre que c'est cet effort qui rend la séparation insupportable. On se sent essouflé, piégé, drainé... pour rien.<br /><br />Il faudrait apprendre que ceci s'applique sur tout effort dans la vie, non seulement celui que l'on fait pour l'amour.<br /><br />Il faudrait apprendre que l'espoir ne sert qu'à trainer les choses, qu'il s'avèrera déplacé, à chaque fois.<br /><br />Il faudrait apprendre qu'etre honnete, présent, ouvert et transparent ne marche pas, que c'est plutot les tactiques diaboliques des magazines qui feront l'effet et que ces tactiques doivent, avec le temps, vous venir naturellement, sinon, elles aussi ne marcheront pas.<br /><br />Il faudrait apprendre qu'on peut bien rigoler, prendre tout à la légère, on ne fait que tarder le vertige de la chute vers la lourdeur.<br /><br />Il faudrait apprendre que s'aimer soi-meme remplacerait bien l'amour de l'autre. D'ailleurs on ne cherche l'amour de l'autre que pour pouvoir s'aimer soi-meme.<br /><br />Il faudrait apprendre que si on ne partage pas les soucis qu'on se fait par peur d'effrayer l'autre, on finira toujours par l'effrayer parce que ces soucis trouveront les pires manières de se manifester.<br /><br />Il faudrait apprendre que rien ne vaut vraiment la peine qu'on se donne et que l'autre ne se sentira jamais concerné.<br /><br />Il faudrait apprendre que s'aimer soi-meme, c'est apprécier son propre bonheur, et que celui-là n'est jamais à compromettre ni à sacrifier.<br /><br />P.S. Il faudrait apprendre comment mettre des accents circonflexes sur ce sacré mac et trouver un autre temps que le conditionnel pour cet 'Il faudrait apprendre'.Nsrn Srkshttp://www.blogger.com/profile/06474569523185918323noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-1199756839101921191.post-67621666736454444862010-01-26T18:15:00.002+02:002010-01-26T18:19:03.231+02:00n'importe.Je me ralentis à observer les plus mauvaises habitudes qui sèment, par ci et par là, leurs maladifs déchets. Je les observe qui se noient dans les serrures des cerveaux. Je les vois s’anéantir dans les agaçants miroirs du futur. Je les sens des narines, les inhale tel les pollens microscopiques qui nourrissent mon for intérieur pourri. Je ne veux plus être le récepteur. Je veux être le parasite qui vit et survit des autres. Je veux être les déchets que tout le monde essaie de s’en débarrasser sans même recycler. Je m’éloigne, loin aussi loin du but, aussi loin, dans toutes les directions, les axes, les dimensions. Je deviens bidimensionnelle, plate, réduite à une ligne, parfois même à quelques points. Je deviens illisible à votre monde en 3D, incompréhensible. Je passe par tous les trous, toutes les barrières, je m’y glisse. Je vous déteste. Je vous haie. L’insipide vérité qui vous entoure. Je la touche, la sens, la vois. Tel des amas de planètes infiniment petites qui vous entourent et dessinent autour de vous des milliers et des milliers de lignes qui arrivent finalement à la perfection géométrique d’une toile d’araignée, qui vous embellit la vie, qui vous facilite la fin de la fin, qui vous suit comme votre aura, qui vous suffoque un sourire au visage. Les images sur ma rétine me déracine et m’envoie dans une chute interminable vers un inconnu inévitable. Je lutte et je chute. Y en a pas des toiles d’araignées qui ralentiront mon choc, mon échec. Je vous déteste avec vos espoirs, vos sourires, vos ambitions, vos croyances. L’estomac qui tourne. Je vous déteste.Nsrn Srkshttp://www.blogger.com/profile/06474569523185918323noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1199756839101921191.post-90866953805546016152009-11-19T15:05:00.000+02:002009-11-19T15:09:00.080+02:00art des gens.Ce n'est qu'avec une lamentable excuse qu'il arriva à sortir de son propre trou. Il s'est dit que tout dans ce monde est supposé être lucratif. L’argent fait tourner le monde, non? Ce n'est pas des gravitations universelles ni quelconques autres lois scientifique de magnétisme, de pesanteur, de relativité ou de n’importe quoi. Non, c’est l’argent. C’est l’argent qui fait que le soleil se lève chaque matin. Pensez-y. Pour les pauvres, le soleil est à jamais couchant. C’est l'argent qui fait que tout se colle à cette terre. Si, si et voici le raisonnement qui le prouve. L’argent donne du poids à tout, plus c'est cher plus c'est pesant. Plus c'est pesant moins c'est léger et apte à s'envoler dans l'indemne espace. C’est de la pure logique ce langage. Même l'exception à la règle le valide. Plus c'est cher plus c’est garantie qu'une fusée conquiert l'espace. De même, c'est l’argent qui fait toute la relativité, restreinte ou élargie, de notre planète. L’importance de l'individu, son appartenance, son existence-même sont relatifs à son compte bancaire. Son insertion sociale, son apte intelligence, son savoir-faire-et-vivre sont directement proportionnelle aux richesses qu'ils possèdent. Non, non messieurs n’essayez même pas de le désavouer. Ce cher camarade camarde a passé assez de temps reclus, exclu et perclus dans son trou pour réaliser l'infime vérité. Ça l'a rendu infirme pour un certain moment mais rien, camarades, rien n'est plus puissant que ces réalisations qui vous viennent à l'esprit effet tonnerre/éclair. Une assourdissante brièveté peut vous changer la vie.<br />Et ainsi, d'un saut aussi léger que celui d'un pauvre, il réussit à sortir de son trou. Maudite légèreté de l'esprit. Qui se pense-t-il pour vouloir fuir aux lois universelles? L’argent fait tourner le monde et fait tourner sa tête. Dorénavant, la chasse au trésor commence. Tout ce qui brille est d'or. Tous ceux qui brillent de l'âme ont tort. Consciences massacrés à tort et à travers. Et vous voici offert, sur un plateau en argent, le passeport universel de survie…et de remords.Nsrn Srkshttp://www.blogger.com/profile/06474569523185918323noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-1199756839101921191.post-28298704043691597282009-08-10T11:13:00.002+03:002009-08-10T11:17:00.611+03:00.<span style="color:#cc33cc;">la vie soudain me titanise,<br />me souffle des charades à sa guise,<br />me renverse les lunettes, gâteau sur cerise,<br />me tournoie à jamais dans sa bise.</span>Nsrn Srkshttp://www.blogger.com/profile/06474569523185918323noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1199756839101921191.post-81039272332836420982009-07-22T14:48:00.000+03:002009-07-22T14:52:01.967+03:00Le soleil de midi me suit.Le soleil de midi me suit à toute heure de la journée. Je ne me lève plus. Je ne me couche plus. Je me cache sous des lunettes noirs et un chapeau de paille. Mais il n’arrête pas de me suivre. Il me suit tel mon ombre. Pourtant, à midi, les ombres n’existent plus. Il me brûle les poumons avec sa chaude insistance. Il me cuit la peau avec sa radiante verticalité. Il me suit sans se lasser. Je transpire, je fonds, je me liquéfie et puis m’évapore. Et il me suit toujours. J’opte pour un parapluie, plutôt un parasol. Ile me retrouve. Partout. Détecte mes moindres mouvements, mes moindres changements. <br /><br />J’avais damné le nuage gris qui hantait ma vie pour trop longtemps, il clame. Et voici mon cadeau de retour. Le retour vers une vie aussi aveuglante que des miroirs sous un soleil de midi. J’avais cherché midi à 14h pour trop longtemps, il clame. Et voici midi qui me retrouve et me suit a 14h, à 16h, à 21h, n’importe. <br />Le soleil de midi me suit à toute heure de la journée. Le soleil de midi n’a aucun romantisme mythique. Rond. Jaune. Brûlant. Point à la ligne. Il ne se lève plus. Il ne se couche plus. Sa rondeur n’a rien à voir avec la magie d’une lune complète. Son jaune ne peut même pas être admiré. Il me suit, tel une seconde tête. Ruminant, rigolant. Un cas de cuisson risible. Je m’étouffe. Je m’écrase.<br /><br />Je me révolte. <br /><br />Je le regarde plein le visage. Il m’aveugle. J’enlève mes lunettes. Je monte tous les escaliers de la ville. Je m’approche de lui jusqu’à le toucher. La paille s’enflamme. J’enlève mon chapeau. J’enlève tous mes habits. Je me tiens nue et aveugle devant le soleil. Et j’attends. J’attends, j’attends, j’attends. Je ne me transforme pas en cendres. Je ne fonds pas non plus. Je ne brûle pas. Je ne sens même plus sa chaleur. Immunité solaire totale. Sans écran, sans lunettes, sans aucune protection. Totale. A force de vivre intensément, rien ne nous touche plus. Même les émotions possèdent une date d’expiration. Et même le soleil ne salivera pas le goût de sa vengeance. L’indifférence est l’écran le plus efficace. Contre tout. <br /><br />Le soleil de midi me suit à toute heure de la journée. Je m’en fous.Nsrn Srkshttp://www.blogger.com/profile/06474569523185918323noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1199756839101921191.post-58265175148212291262009-03-29T12:13:00.000+03:002009-03-29T12:14:20.050+03:00dessein.Relier tous les points qui nous ont mené ici, tels ces jeux d’enfants auxquels on s’amusait même s’il on savait l’éventuel dessin qu’allait former cette suite logique de chiffres. Il n’y a pas de labyrinthes ici, il n’y a pas de bifurcations infinies qui nous invitent à errer loin du but. Non. Un seul et unique chemin, ramifié tout au long des années peut-être mais dont l’acheminement a été toujours le même. Vers ici. Vers maintenant. Vers nous. Je colorierai volontiers cette route, de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, même si en rétrospective, elle ne paraît qu’en noir et blanc. Mais la mémoire est sélective et la sélectivité erronée. Entourer d’un cercle tous les événements qui nous ont marqué, qui nous ont peint tel que l’on est et marquer d’un grand X toutes les errances dont on fut victimes. Tout s’efface, tout se casse, face à l’inévitable. Rêver et rallumer les désirs qu’on a laissé tomber, les nous qu’on a tués. C’est maintenant la réanimation, la résurrection. C’est maintenant les dernières touches de ce dessin enfantin, en pointillés, en rayures, en courbes et en lignes droites. C’est maintenant que tout reprend son sens sous la loupe qui décorait les coins de nos règles. C’est maintenant que toutes les gommes aux odeurs des fleurs perdent toute fonction. C’est maintenant que les taille-crayons ne taillent plus que pour les détails les plus insignifiants. C’est maintenant que se forme en toute gloire le dessin de notre dessein.Nsrn Srkshttp://www.blogger.com/profile/06474569523185918323noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1199756839101921191.post-14960104593222749102009-03-20T10:46:00.002+02:002009-03-20T10:51:32.601+02:00surréagisme.Sirènes qui se rongent, à pleines dents, dans la haine<br />pétrissent puis fleurissent d'autant de peine,<br />reculent les mardis plats de chaque semaine,<br />refusent toutes ces allergies qui se déchainent.<br /><br />Fourmis qui saisissent le secret de l'univers,<br />à petits pas, à petites morsures, échappent au mystère.<br />Fourmis qui fournissent sermons à tort et à travers,<br />creusent la graine apocalyptique dans leur fourmilière.<br /><br />Mégots qui s'accumulent aux pieds d'une inertie,<br />en tapis, en pentes, en mots, en micro-vides facis,<br />mémoires d'une passion qui brulait sans répit par ici,<br />poudre grise, poudre blanche, foudre noire, épilepsie.Nsrn Srkshttp://www.blogger.com/profile/06474569523185918323noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1199756839101921191.post-29718378611416107842008-12-08T18:51:00.001+02:002008-12-08T19:02:09.260+02:00in.sens.éJe voudrais être unique au monde comme si rien n’était déjà là quand je suis venue dans cette existence. Comme si la bougie qui s’est allumée la veille de ma naissance était faite des essences des étoiles. Comme si chaque cerveau qui ruminait ce qu’il ruminait à la seconde même de mon premier cri avait, pour cette fraction de seconde, arrêté de penser pour m’infliger et m’inspirer toutes les unicités qui rendront mon soupir aussi unique qu’unique l’est.<br />Je vous aime tous. Je vous adore tous. Même si je ne l’exprime pas assez. Les mots exprimés, les mots, dès qu’ils échappent au papier, dès qu’ils échappent à la pensée, perdent leur substance et leur sens. Et pourtant, on ne peut pas laisser nos mots a nous-même. Nos oreilles en ont un besoin vital. Même si l’ouie les rend illusoires, même si l’ouie les rend moins réels et presque optionnels. On peut choisir d’y croire comme de ne pas y croire. Mais sur papier, mais dans le cœur, leur intensité se multiplie par l’infini. Il faut qu’il y ait un autre moyen de communication que celui du bouche-à-oreille. Le bouche-à-oreille est beaucoup trop léger pour toute la gravité que peut porter une pensée, un sentiment. C’est une vraie perte de puissance, de richesse. Ca fait mal. <br />Je pense au toucher. Je te touche et j’y mets tous les sentiments que je couve au fond de moi et j’espère que tu attraperas, pendant ce frêle frôlement de corps, que tu attraperas ce qui échappe aux mots parlés, à toutes ces structures inépuisablement manipulés de toutes les façons possibles, tous ces compléments d’objet directs et indirects, ces circonstanciels de lieu, de temps, du passé et du cœur. Je prie que tu attraperas ce qui échappe à l’ouie, que tu inhaleras ce simple geste physique par tous tes sens sauf l’ouie. <br />En vain. <br />Le toucher appartient tellement à ce monde que sa futilité devient presque intouchable. Je te frôle de la même façon que te frôlent des dizaines d’autres mains dans une seule journée. Mes sens se tuent à la quête de tes sens et ne retrouvent q’un vide insensé. Sens-tu ce surplus de parfum que je ne vaporise que pour toi ? Tes yeux, ne plongent-ils pas assez dans mes yeux pour retrouver les flammes qui se nourrissent à chaque regard, à chaque murmure, à chaque arôme, à chaque contact ? <br />Ne reste qu’un seul sens, qui risque à son tour de perdre toute valeur. Ne reste qu’un seul sens qui puisse te parvenir ces sous-entendus. Un seul sens. Prendrai-je le risque ?Nsrn Srkshttp://www.blogger.com/profile/06474569523185918323noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-1199756839101921191.post-59813074877897806252008-10-29T15:04:00.004+02:002008-10-29T15:17:43.264+02:00miroir, mon beau miroir.Des miroirs couvrent l'intérieur de mon coeur. Chaque coin, chaque repli, soigneusement pavé de petits morceaux de miroirs polygonales. Chaque petit détail qui se réfugie dans les tendresses de mon coeur se trouve amplifié et multiplié par millions. Chaque nom qui trouve son chemin vers les recoins de mon ceour se trouve gravé par milliers sur ses parois sans jamais retrouver son origine. <br />Des reflets et des réflexions, des convergences et des divergences, avec chaque battement, chaque flot de sang, chaque bouffée d'oxygène. Toutes les passions, toutes les croyances, tous les rêves, tous les coups de coeur de mon coeur se recroquevillent sur ses parois et se réjouissent de leur incertitude, leur fragilité, leur vanité et sans aucun souci, s'y prolifèrent et s'y propagent... jusqu'à l'étouffer.<br />Et chaque bouffée d'oxygène se trouve suffoquée, chaque flot de sang bloqué, chaque battement choqué. Et mon coeur saigne un peu plus. Des fissures effritent les miroirs de mon coeur. Et il saigne un peu plus. Chaque paroi, chaque petite surface se frotte contre l'autre, tectonique des plaques de mon coeur. <br />Chaque fois un peu plus. Dans l'attente silencieuse de l'éruption cardiaque. Un volcan d'émotions. Sauriez-vous à quoi ressemble une pluie de miroirs?Nsrn Srkshttp://www.blogger.com/profile/06474569523185918323noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1199756839101921191.post-52166051288721217492008-10-17T17:35:00.004+03:002008-10-19T13:40:31.759+03:00complément d'objet direct.Je relisais mon blog et j'ai réalisé que les 2 idées les plus récurrentes sont celles de l'oubli et de la course. <br />J'ai réalisé aussi que courir m'est venu beaucoup plus naturellement à Paris qu'ici. Je ne sais pas exactement quelles conclusions en tirer, sauf celle de la légèreté. Troisième idée très récurrente dans mon blog, pesanteur, lourdesse, légèreté.<br />C'est bizarre. Et fascinant. De se dépayser. D'être seule dans un monde totalement nouveau. Je donnerai tout pour revenir, pour revivre et resavourer ces moments-là. Peut-être que ça ne sentira plus le nouveau... Je ne sais pas.<br /><br />Ca m'a tellement bouleversé, ce voyage. J'en suis satisfaite. Ca fait tellement longtemps que je ne me suis pas sentie satisfaite. Feels good. J'espère que ces post-réflexions dureront beaucoup plus qu'une semaine ou deux, comme est leur habitude.<br /><br />Merci, à ce blog pour m'avoir permis d'aller à Paris. <br />Merci, à tous ceux qui m'ont encouragée quand j'en avais besoin.<br />Merci, à Georges de m'avoir accueillie :)<br /><br />Rassasiée.Nsrn Srkshttp://www.blogger.com/profile/06474569523185918323noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1199756839101921191.post-64007590529797403682008-10-15T15:13:00.000+03:002008-10-15T15:14:58.835+03:00.la nostalgie de paris s'installe.Nsrn Srkshttp://www.blogger.com/profile/06474569523185918323noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1199756839101921191.post-51955605907105722342008-09-13T20:09:00.001+03:002008-09-13T20:12:15.681+03:00marre.j'en ai marre d'être toujours là pour tout le monde, et de n'avoir jamais personne là pour moi.Nsrn Srkshttp://www.blogger.com/profile/06474569523185918323noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-1199756839101921191.post-89210350008299481962008-09-01T15:56:00.003+03:002008-09-01T16:11:45.950+03:00religion de l'oubli.Je revendique l'ordre des atomes à retirer de tout être humain sa capacité acquise à négocier aussi futilement des destins des autres. <br />Je nie à tout esclave du temps le droit à pouvoir rêver de ce qui viendra, à planifier ce qui retentira de l'échec de chaque seconde qui vient de se déchiqueter sur l'axe imaginaire du temps qui nous manigance avec ses foutues sorcelleries. <br />J'encourage, avec force et dignité, tous les efforts qu'on a du faire pour effacer ce qui était et ce qui a fini par nous effacer à nous.<br />Je prie de toute ma faiblesse, ma fragilité, ma stupidité, je prie que personne ne priera jamais, que personne ne sera plus marqué par le passé, le futur, la mémoire, les souvenirs, les ambitions, les rêves.<br />Je réclame l'oubli DIEU. <br />Notre ultime devoir est d'oublier, de tout effacer chaque soir avant de dormir, de s'emparer des déchets du présent et les jeter dans l'abîme divin de l'oubli, sans même essayer de les recycler.<br />Dieu l'oubli nous bercera dans sa merci.<br /><strong>Dieu l'oubli ne nous oubliera jamais.</strong>Nsrn Srkshttp://www.blogger.com/profile/06474569523185918323noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1199756839101921191.post-73216681321820919822008-08-29T12:28:00.003+03:002008-08-29T12:42:59.112+03:00blotti.Après, après, après...<br />Je viverai après.<br />Je préfère mourir maintenant et vivre après.<br />Absurdité.<br />Moments de fragilité où rien ne compterait plus qu'une main autour des épaules, une main familière ou étrangère, une main de chiffon ou de chimpanzé.<br />Rien qu'une main autour des épaules pour se sentir blotti contre quelqu'un, contre quelque chose. Pour se sentir équilibré sans avoir à chercher son équilibre pour une fois, pour se sentir précieux, protégé, aimé. <br />Une main, un bras, de femme ou d'homme, pour support, pour consolation. <br />Tant de mains qui tapotent et qui tripotent, mais aucune ne s'étend sagement, volontairement, autour des épaules.<br />Fragilité, maudite fragilité.<br />Montrer son affection est devenu presque tabou de nos jours il parait. Ou bien que l'affection se fait de plus en plus rare.<br />Absurdité, toujours.<br />Tentation énorme d'appartenir. Appartenir à n'importe qui, à n'importe quoi. Appartenir même à ce que l'on fuyait, l'on évitait, l'on détestait depuis toujours.<br />N'importe, tant qu'on appartienne, tant qu'on fait partie d'une entité plus grande, tant qu'on n'est pas seule à sentir, à penser, à vivre, à mourir.<br />Monstre de solitude. Mon seul ami fidèle. Le seul bras qui m'entoure.<br />Blottie contre la solitude.<br />Exquis.Nsrn Srkshttp://www.blogger.com/profile/06474569523185918323noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1199756839101921191.post-2995935308693087362008-08-21T09:58:00.004+03:002008-08-21T10:41:08.160+03:00Folie.Se noyer, volontairement, dans l'insouciance pesante de la vie. Se rappeler toujours et à jamais que rien n'est vraiment comme il parait à nos yeux, que nous ne voyons pas avec nos rétines mais avec tout le bagage émotionel que l'on traîne derrière depuis notre premier contact conscient avec cet environnement, cet environnement qui, assez aléatoirement nous est choisi, mais qui nous jette aussi loin de l'aléatoire que possible, qui nous jette vers la malédiction de la prédiction. Rien ne doit jamais nous surprendre quand on devient un et unique avec soi-même. Rien ne doit plus avoir l'effet crucial de la première désillusion. Rien ne doit plus être totalement vraie, complètement réel et absolument <strong>là</strong>.<br />Tout est mensongère.<br />Tout est illusoire.<br />Tout est le résultat de notre propre lecture. Le mot objectivité doit être enlevé du dictionnaire. Objectivité est le propre des objets. Nous sommes des sujets et nous excellons à l'être.<br />Quand on est tellement conscient de l'aspect fragile de cette vie, pourquoi est-ce que l'on se permet, si facilement, d'être les pions de l'illusion? <br />Des sujets assujettis à la subjectivité.<br />Il faut que tu arrêtes, cher cerveau, de faire tes propres lectures, de créer ton propre monde, de puiser ton futur dans ton passé. Il faut que tu arrêtes! Einstein avait dit que <em>la folie c'est de répéter le même acte en attendant un résultat différent</em>. Tu es fou, cher cerveau. Tu es fou, cher humain. A toujours croire et re-croire à la bonté de notre espèce, à l'amour, à la joie et à tout le champ lexical de l'espoir. Tu es fou de t'attendre à une récompense, quand ce n'est qu'à un mur que tu te heurtes à chaque fois. Mais à chaque fois.<br />Tu es fou. Fou. Fou. Fou.<br /><br /><br /><strong>Nous sommes tous les descendants de Sisyphe.</strong>Nsrn Srkshttp://www.blogger.com/profile/06474569523185918323noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1199756839101921191.post-13636124634406626152008-08-10T16:56:00.003+03:002008-08-10T17:11:55.935+03:00l é g è r e t é .Je crois que j'ai eu assez de m'attacher à la pesanteur comme repère de valorisation de la vie. Tout ce qui est lourd ne donne pas nécessairement le sens à la vie. Tout ce qui est réelle ne donne pas nécessairement une finalité à la vie.<br /><br />Je crois que je me sens enfin à l'aise dans la légèreté. Je n'ai pas à porter tant de fardeaux sur mes épaules pour que je sois considérée 'vivante'. Cela me parait plus claire à présent. La légèreter ne me tuerait pas. L'illusion et l'insignifiance peuvent être assez amusants à vivre. Et moi, je m'amuse et je m'y sens bien pour une fois. <br /><br />Oui. Je crois vraiment que je pourrais m'habituer à vivre dans toutes ces illusions que je me crée et que je m'en fiche. Le réel, je le laisse pour après. L'après viendra seule. La liberté ne pèse pas. Et moi, je ne veux que ça, la liberté.<br /><br />J'ai l'impression que je vole. Dans des sentiments mensongers, passagers mais très très agréables. Que désirer de plus que l'agréable?<br /><br /><br /><em>"Le plus lourd fardeau nous écrase, nous fait ployer sous lui, nous presse contre le sol. Mais dans la poésie amoureuse de tous les siècles, la femme désire recevoir le fardeau du corp mâle. Le plus lourd fardeau est donc en même temps l'image du plus intense accomplissement vital. Plus lours est le fardeau, plus notre vie est proche de la terre, et plus elle est réelle et vraie."</em><br /><strong>- Kundera, L'insountenable légèreté de l'être.</strong><br /><br />Je crois qu'au fil des siècles, on n'est plus tellement fan de "missionnaire".Nsrn Srkshttp://www.blogger.com/profile/06474569523185918323noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1199756839101921191.post-14968719457250485502008-08-01T12:50:00.002+03:002008-08-01T12:56:00.336+03:00random.se glisser <br />sur les palissades<br />de l'oubli.<br />se réveiller <br />aux catonnades<br />de l'écrit.<br />grimper <br />les balustrades<br />vers l'infini.<br />voler<br />les promenades<br />de minuit.Nsrn Srkshttp://www.blogger.com/profile/06474569523185918323noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1199756839101921191.post-62166015646620932862008-07-19T20:46:00.007+03:002008-07-19T20:57:05.587+03:00requiem d'un amour.On s'entend<br />et on ressent<br />nos mots s'élargir<br />puis se rétrécir<br />vers l'éternel horizon <br />des tombes d'émotions.<br /><br />On se regarde <br />et on bavarde<br />de tous ces soucis<br />qui nous ont mené ici<br />qui nous ont sans cesse rongé<br />qui nous ont sans cesse plongé<br />dans l'étroitesse de nos coeurs<br />loin des aromes des fleurs.<br /><br />On s'étreint<br />par peur que ne s'éteint<br />la flamme qui nourissait<br />notre amour qui pourissait.<br /><br />On ferme les yeux<br />aux souvenirs heuruex<br />et on compte les heures<br />qui nous séparent du malheur<br />du dernier baiser<br />des regrets embrasés.<br /><br />Je serre fort<br />mes draps d'or<br />pour que ne finisse<br />ces saveurs d'anis,<br />je compte au ralenti<br />les secondes vers l'oubli,<br />je me fâche<br />et je m'attache<br />à la brève consolation<br />des rêves et des illusions.<br /><br />Tu m'aimes<br />dans mon sommeil,<br />je t'aime <br />dans mon réveil...<br /><br />Je me jette et j'essaye<br />de tomber dans tes ailes<br />où ces deux mondes<br />ne sont<br />que pareils.Nsrn Srkshttp://www.blogger.com/profile/06474569523185918323noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1199756839101921191.post-36323891216131522342008-07-12T11:33:00.000+03:002008-07-12T11:34:42.915+03:00avec le temps..Avec le temps...<br />avec le temps, va, tout s'en va<br />on oublie le visage et l'on oublie la voix<br />le cœur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller<br />chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien<br /><br />avec le temps...<br />avec le temps, va, tout s'en va<br />l'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie<br />l'autre qu'on devinait au détour d'un regard<br />entre les mots, entre les lignes et sous le fard<br />d'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit<br />avec le temps tout s'évanouit<br /><br />avec le temps...<br />avec le temps, va, tout s'en va<br />mêm' les plus chouett's souv'nirs ça t'as un' de ces gueules<br />à la gal'rie j'farfouille dans les rayons d'la mort<br />le samedi soir quand la tendresse s'en va tout' seule<br /><br />avec le temps...<br />avec le temps, va, tout s'en va<br />l'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien<br />l'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux<br />pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous<br />devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens<br />avec le temps, va, tout va bien<br /><br />avec le temps...<br />avec le temps, va, tout s'en va<br />on oublie les passions et l'on oublie les voix<br />qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens<br />ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid<br /><br />avec le temps...<br />avec le temps, va, tout s'en va<br />et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu<br />et l'on se sent glacé dans un lit de hasard<br />et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard<br />et l'on se sent floué par les années perdues- alors vraiment<br />avec le temps on n'aime plusNsrn Srkshttp://www.blogger.com/profile/06474569523185918323noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1199756839101921191.post-5078300417640415552008-06-12T18:03:00.002+03:002008-06-12T18:28:32.248+03:00J'attends.Je me replie et me déplie.<br />Je me tend et j'attends.<br />J'allume et j'assume.<br />Je dévie, de toi, ma vie.<br />Je retiens et je reviens.<br />Toujours.<br />La même voix,<br />m'appelle,<br />vers la même voie.<br />Je regrette et je fête.<br />L'amour perdu.<br />L'amour pendu.<br />Tu me soutiens,<br />et je feins<br />que tout ira bien.<br />Je crains la fin,<br />de la fin.<br />Je te crève,<br />et je rêve,<br />que tu deferles,<br />tels des perles,<br />vers le fond de mon abîme,<br />me projetant vers les cimes<br />des cimes de mon âme,<br />léchant les lames<br />de mes blessures<br />en verdure.<br />Je te veux et je t'en veux.<br />Je pardonne et je donne.<br />Tout.<br />Partout.<br />Je suis tienne,<br />à l'ancienne.<br />Je me tends et j'attends.<br />et j'attends.<br />et j'attends.Nsrn Srkshttp://www.blogger.com/profile/06474569523185918323noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1199756839101921191.post-21257086384332287252008-05-20T18:05:00.003+03:002008-05-20T18:20:34.479+03:00foutu.C'est fou. C'est fou, ce "système" qu'on nous oblige de suivre à la lettre. Cette ligne qui nous est dessiné depuis le moment damné de notre conception. C'est fou, toutes les choses qu'on a envie de faire, toutes les déviations qui nous tentent, et je ne parle pas des déviations morales, non juste des projets et des rêves qu'on a en tête mais qui ne se trouvent pas sur la fameuse ligne du normale. C'est fou, le potentiel qu'on perd. FOU. FOU. FOU.<br /><br />Je ne comprends pas. Est-ce le manque de courage? le surplus de rationalisation? l'accoutumance? Qu'est-ce qui nous empêche de casser le cycle? Est-ce que ça vaut vraiment la peine? La peine de perdre ses motivations, ses passions. La peine de stresser, de se fatiguer, de s'enterrer. C'est fou.<br />C'est fou.<br />C'est fou.t.u.<br />C'est fou. tue.Nsrn Srkshttp://www.blogger.com/profile/06474569523185918323noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1199756839101921191.post-22007980907883936502008-05-17T17:33:00.000+03:002008-05-17T17:38:57.268+03:00mm.Il FAUT que je me perçoive à travers les yeux de gens qui me connaissent à peine. <br /><br />C’est bizarre, parce que, que peuvent-ils vraiment connaître de vous? <br /><br />Mais… que connaissez-vous de vous-même vous aussi ?<br /><br />On pourrait bien penser que personne ne peut nous connaître mieux que nous-même. Evident. Je me fréquente 24/24. Et ce, depuis le moment où je suis né. Et c’est ce qui m’éloigne toujours plus de moi-même.<br /><br />Il ne me reste de mes perceptions que ces glorieuses réalisations qui m’ont béni, à plusieurs reprises, de leurs exempts révélations autant personnelles que cosmopolites.<br /><br />Mais il ne m’est jamais venu à l’esprit, que même ces réalisations, dans toute leur vérité, ne sont jamais absolues ni stables. Elles changent. Mais ne reste dans la mémoire que le premier effet de la première découverte. Et que Dieu ne permette le moindre changement !<br /><br />J’ai besoin, de me voir dans des yeux étrangers. J’ai besoin de savoir où j’en suis. Je n’arrive plus à faire un auto-jugement. Tout le temps possible de solitude ne m’offrira pas ce prestige. Parce que, il parait, ces réalisations deviennent de plus en plus rares après un certain âge. C’est ça mûrir. C’est ne plus questionner, ne plus être curieux. Etre plus sage. Calculer ses moindres actions. J’arriverai même à dire, mûrir, c’est devenir extrémiste en quelque sorte. C’est acquérir une suffisance de bagage psychique et morale et ne plus croire qu’en ce bagage. Et quand notre croyance se centre autour d’une seule direction, c’est qu’on est extrême. C’est qu’on est mature.<br /><br />Je dévie.<br /><br />Les gens qui me connaissent depuis toujours, connaissent la même personne que je connais moi-même. Ils sont peut-être plus sensibles à mes changements, mais eux aussi, ont eu, dans un certain temps, leurs propres réalisations à mon propos, et c’est ces réalisations qui gagneront toujours le jeu.<br /><br />J’ai besoin du nouveau.<br /><br />J’en crève.Nsrn Srkshttp://www.blogger.com/profile/06474569523185918323noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1199756839101921191.post-85800095871482933682008-03-23T23:41:00.002+02:002008-03-23T23:52:37.334+02:00re.gréJe regrette avoir raté tellement de ma vie ne croyant pas en moi-même. Je regrette avoir permis à quelques personnes de me gâcher la vie avec cette air de supériorité qu'ils m'imposaient. Je regrette avoir permis à toutes ces futilités dont le monde est fait de me soûler de leur beauté périssable.<br />Je suis belle. De l'intérieur vers l'extérieur. Mes imperfections et ma différence font ma beauté. Et je ne pourrais jamais mieux apprécier ma solitude pour être mon phare parmi les vagues de ma confusion.Nsrn Srkshttp://www.blogger.com/profile/06474569523185918323noreply@blogger.com0